0 avis
Night work and miscarriage : a Danish nationwide register-based cohort study.
(Travail de nuit et fausses couches : une étude de cohorte danoise à l’échelle nationale basée sur un registre).
Article
Est Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, vol.76 n°5, mai 2019, pp.302-308, ill., bibliogr.
A l'aide de données sur la masse salariale et d'une mesure exacte et prospective du travail de nuit, l'objectif de cette étude était de déterminer si le travail de nuit pendant la grossesse augmente le risque d'avortement spontané. Une cohorte de 22 744 femmes enceintes a été identifiée en reliant la base de données danoise sur le temps de travail, qui contient des données sur la masse salariale de tous les employés des hôpitaux publics danois, aux registres nationaux danois sur les naissances et les admissions dans les hôpitaux (fausse couche). Le risque d'avortement spontané pendant les semaines 4 à 22 de la grossesse a été analysé. 377 896 semaines de grossesse (19,7 semaines en moyenne) étaient disponibles pour le suivi. Les femmes qui avaient deux quarts de nuit ou plus la semaine précédente présentaient un risque accru de fausse couche après la huitième semaine de grossesse (risque relatif ou RR : 1,32) comparativement aux femmes qui n'avaient pas travaillé de nuit. Le nombre cumulé de quarts de nuit pendant les semaines 3 à 21 de la grossesse a augmenté le risque de fausses couches selon un schéma dose-dépendant. En conclusion, l'étude confirme les résultats antérieurs selon lesquels le travail de nuit pendant la grossesse peut accroître le risque d'avortement spontané. Le seuil de deux postes de nuit par semaine a été observé.
Autres numéros de la revue «Occupational and Environmental Medicine»