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Night work and sick leave during pregnancy : a national register-based within-worker cohort study.
(Travail de nuit et congés maladie pendant la grossesse : une étude de cohorte basée sur un registre national).
Article
Est Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, vol.76 n°3, mars 2019, pp.163-168, ill., bibliogr.
Les auteurs ont étudié l'effet aigu du travail de nuit pendant la grossesse sur le risque d'arrêt maladie le lendemain en utilisant les données du registre (les travailleurs étaient leurs propres témoins). En utilisant une base de données nationale danoise sur les heures de travail, incluant tous les employés des hôpitaux publics du Danemark, les auteurs ont identifié 9 799 femmes enceintes avec au moins un poste de jour et un poste de nuit et au moins un jour de congé maladie pendant les 32 premières semaines de grossesse entre janvier 2007 et décembre 2013. Les auteurs ont fait des comparaisons intra-travailleurs, du risque de congés maladie de toute durée commençant dans les 24 heures suivant des postes de nuit par rapport aux postes de jour. La plupart des participants étaient des infirmières (64 %) ou des médecins (16 %). Ils ont constaté un risque relatif accru de congé maladie après les postes de nuit comparativement aux postes de jour pendant tous les trimestres de la grossesse. Le risque était le plus élevé pour les postes de nuit de plus de 12 heures (OR 1,37 pour les infirmières ; OR 1,87 pour les médecins) et chez les femmes de plus de 35 ans (OR 1,42). En conclusion, parmi les employés des hôpitaux publics danois, les postes de nuit pendant la grossesse, en particulier les postes de plus de 12 heures, augmentaient le risque d’être en arrêt maladie le lendemain, indépendamment de facteurs personnels et de facteurs de confusion invariables dans le temps pendant tous les trimestres de grossesse.
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