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Biomonitoring of exposure to urban air pollutants : analysis of sister chromatid exchanges and DNA lesions in peripheral lymphocytes of traffic policemen.
(Surveillance biologique d'une exposition aux polluants atmosphériques en milieu urbain : analyse des échanges de chromatides soeurs et des lésions d'ADN des lymphocytes périphériques chez des agents de la circulation).
Article
Publié dans : Mutation Research. Genetic Toxicology and Environmental Mutagenesis, Pays-Bas, vol. 518, n° 2, 25 juillet 2002, pp. 215-224, ill., bibliogr. (En anglais)
Afin d'évaluer les effets sur la santé d'une exposition professionnelle aux fumées du trafic automobile, des indicateurs biologiques des lésions génétiques ont été mesurés chez 133 agents de circulation et 57 salariés de bureau à Rome. Un questionnaire a permis de recueillir des informations sur l'état de santé des policiers observés, les habitudes de tabagisme, la consommation d'alcool, l'âge, le sexe, le régime alimentaire. L'exposition moyenne au benzène et autres hydrocarbures aromatiques a été mesurée pendant le temps de travail des policiers par des échantillonneurs d'air individuels. De plus, les polymorphismes métaboliques affectant la susceptibilité individuelle aux agents cancérigènes ont été étudiés : CYP1A1, CYP2E1, NQO1, GSTM1 et GSTT1. Dans cette étude, les échanges entre chromatides soeurs (SCE) dans les lymphocytes périphériques, et les lésions de l'ADN des cellules mononucléaires du sang étudiées par le test des comètes (SCGE ou technique d'électrophorèse sur gel en milieu alcalin sur des cellules isolées) ont été analysés. L'étude a montré que, dans l'ensemble, l'exposition à des niveaux modérés de pollution atmosphérique n'a pas eu comme conséquence une augmentation significative des altérations génétiques dans les cellules sanguines. Cependant, ce résultat n'élimine pas le caractère potentiellement génotoxique de la pollution de l'air.