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Deep body core temperatures in industrial workers under thermal stress.
(Températures corporelles centrales chez des ouvriers exposés à la chaleur).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 44, n° 2, février 2002, pp. 125-135, ill., bibliogr. (En anglais)
A ce jour, aucune étude de terrain n'a enregistré en continu les températures corporelles centrales chez les travailleurs de l'industrie. Un programme destiné à mesurer en continu les températures centrales chez 36 ouvriers travaillant 10, 12, et 12 heures 30 par poste de jour ou de nuit dans une mine souterraine chaude et profonde, en climat tropical, a été mené. Aucune pathologie liée à la chaleur n'a été observée chez ces travailleurs au cours de l'étude. Un radiotransmetteur miniaturisé ingéré a été utilisé pour mesurer la température pendant le temps de transit intestinal. Alors que les limites d'hyperthermie à ne pas dépasser communément recommandées sont de 38°C (+ 1°), les résultats ont montré que les mineurs dépassaient régulièrement ces limites en termes de maximales (38°C en moyenne avec une déviation standard de 0,4°C), d'augmentations (1,4°C, 0,.4°C), et d'accumulation de chaleur maximum (431 kJ, 163 kJ) sans apparition de symptômes dus à la chaleur. Un composant significatif de l'élévation observée des températures était attribuable au rythme circadien normal, et était de 0,9°C (déviation standard 0,2°C). Ils ont démontré également que ces mineurs adaptent d'eux-mêmes leur cadence de travail quand ils travaillent sous contrainte thermique.