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Nanoparticle exposures from nano-enabled toner-based printing equipment and human health : state of science and future research needs.
(Exposition aux nanoparticules provenant d'équipements d'impression à base de toner nanométriques et santé humaine : état des connaissances scientifiques et besoins futurs en matière de recherche).
Article
Publié dans : Critical Reviews in Toxicology, Etats-Unis, vol. 47, n° 8, 2017, pp. 683-709, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette revue fournit une évaluation de la littérature sur la caractérisation toxicologique, épidémiologique, physico-chimique et morphologique des émissions des équipements d'impression à base de toner (EIT). L'examen porte sur l'évolution de la science depuis le début de l'an 2000, lorsque cette technologie d'impression est devenue un sujet d'intérêt public. Cette revue fournit ensuite une évaluation critique des données toxicologiques cellulaires, animales et humaines les plus récentes des particules émises par les EIT. Les limites des études existantes ont souligné, notamment l'utilisation de doses élevées et souvent irréalistes in vitro ou in vivo ; des taux de dose élevés et irréalistes dans les études d'instillation intratrachéale ; l'utilisation inappropriée de toners comme substituts des nanoparticules émises ; le manque ou l'insuffisance dans les études in vitro des caractéristiques des expositions ; et le manque d’examens dosimétriques. A l'heure actuelle, il existe des preuves convaincantes que des particules émises par des EIT soient biologiquement actives et capables d'induire un stress oxydatif in vitro et in vivo, une inflammation des voies respiratoires in vivo (chez le rat) et chez l'humain. Chez l'humain, un nombre limité d'études épidémiologiques font état d'une prévalence de toux chronique, de respiration sifflante, d'obstruction nasale, de production excessive d'expectorations, de difficultés respiratoires et d'essoufflement 2 à 3 fois plus élevées chez les opérateurs de photocopieuses que chez les témoins. Ces symptômes peuvent être exacerbés lors d'expositions chroniques et chez les personnes sensibles aux polluants inhalés. Ainsi, des troubles respiratoires, immunologiques, cardiovasculaires et autres peuvent se développer à la suite de telles expositions ; cependant, d'autres études toxicologiques et épidémiologiques moléculaires à plus grande échelle doivent être effectuées pour bien comprendre le mécanisme.