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Occupational exposure to gaseous and particulate contaminants originating from additive manufacturing of liquid, powdered, and filament plastic materials and related post-processes.
(Exposition professionnelle à des contaminants gazeux et particulaires provenant de la fabrication additive, à partir de matériaux sous formes liquides, en poudre et de filaments plastiques, et de processus consécutifs).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 16, n° 3, mars 2019, pp. 258-271, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de mesurer les concentrations en contaminants gazeux et particulaires provenant d’opérations de fabrication additive et de post-processus en milieu professionnel lorsque des plastiques étaient utilisés comme matières premières. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer les niveaux de concentration en fonction des limites d'exposition et des valeurs cibles proposées et de proposer des moyens de réduire l'exposition aux contaminants rejetés dans les processus de fabrication additive. Les concentrations de particules étaient les plus élevées au cours de la fabrication avec des méthodes de traitement thermique des plastiques. Les concentrations totales de composés organiques volatils, en revanche, étaient faibles (113–317 µg/m3 en moyenne) au cours de la fabrication avec de telles méthodes et de la photopolymérisation en cuve. Cependant, les concentrations totales de composés organiques volatils dans les méthodes de projection au jet de matériau et de fusion à jets multiples étaient plus élevées (moyenne de 1 114 à 2 496 µg/m3), peut-être à cause de la pulvérisation du matériau et du liant, où une partie de la pulvérisation devient des aérosols. Le traitement chimique des objets manufacturés s'est également révélé être une source importante de composés organiques volatils. Le formaldéhyde a été détecté à de faibles concentrations (3 à 40 µg/m3) dans toutes les méthodes, à l'exception de la méthode par jet de matière, en plus de plusieurs autres composés carbonylés. Des concentrations de poussières notables (1,4 à 9,1 mg/m3) ont été détectées uniquement lors du post-traitement d'objets de fusion par fusion et multi-fusion. Il n’a pas été constaté que les paramètres de qualité de l’air intérieur étaient affectés de manière notable par les activités de fabrication. Seules de faibles concentrations (inférieures à 2 ppm) de CO ont été détectées au cours de plusieurs processus de fabrication. Toutes les opérations de fabrication additive étudiées ont émis des contaminants potentiellement nocifs dans leur environnement. Selon les niveaux de contaminants mesurés, il est possible que des effets néfastes sur la santé liés à la fabrication additive apparaissent chez les travailleurs exposés.
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