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Using coffee to compensate for poor sleep : impact on vigilance and implications for workplace performance.
(Compenser le manque de sommeil par le café : incidence sur la vigilance et répercussions sur la performance professionnelle).
Article
Publié dans : Applied Ergonomics, Royaume-Uni, vol. 70, juillet 2018, pp. 142-147, ill., bibliogr. (En anglais)
La privation de sommeil affecte la vigilance et est associé à une diminution du bien-être et de la productivité au travail. Bien que de nombreuses personnes dépendent de la caféine pour contrecarrer les conséquences d’un mauvais sommeil sur la fonction cognitive et pour rétablir un niveau de performance optimale au travail, peu d'études ont évalué cette stratégie de façon naturaliste. Cette étude a examiné les effets du café sur la vigilance en comparant les individus en fonction de la qualité récente de leur sommeil. Soixante-neuf personnes ont participé à deux essais randomisés et équilibrés comprenant la prise de 237 ml d'eau ou de café (100 mg de caféine), suivis d'un test de performance continu évaluant la vigilance après 30, 90 et 120 minutes. Bien que le café ait amélioré et stabilisé le temps de réaction aux trois évaluations, peu importe les antécédents récents de sommeil, ses effets sur l'omission d’information et les erreurs n'ont été observés qu'à 90 minutes ; le café a augmenté les erreurs et réduit seulement partiellement les omissions chez les individus déclarant une mauvaise qualité de sommeil. L'utilisation du café pour lutter contre la carence de sommeil peut donc être préjudiciable dans les situations nécessitant un contrôle inhibiteur.
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