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Occupational predictors of urinary dialkyl phosphate concentrations in Mexican flower growers.
(Prédicteurs professionnels des concentrations urinaires de phosphate de dialkyle chez des producteurs de fleurs mexicains).
Article
Publié dans : International Journal of Occupational and Environmental Health, Etats-Unis, vol. 23, n° 2, avril 2017, pp. 151-159, ill., bibliogr. (En anglais)
Les producteurs de fleurs ont un fort potentiel d'exposition aux pesticides. Des facteurs professionnels, tels que les tâches effectuées, la méthode de production (biologique ou conventionnelle), l'utilisation d'équipements de protection individuelle (EPI) et les caractéristiques du lieu de travail influent sur l'intensité de l'exposition aux pesticides. Le but de cette étude était d’évaluer les caractéristiques professionnelles qui influent sur la concentration urinaire en phosphate de dialkyle, métabolites des pesticides organophosphorés, parmi un groupe de producteurs de fleurs mexicains. Un questionnaire a été administré à 117 travailleurs qui ont également fourni un premier échantillon d'urine du matin. Selon les tâches effectuées et les méthodes de production, le contact avec les pesticides a été défini comme étant faible, moyen ou élevé. L'utilisation des EPI était classée comme acceptable, assez acceptable ou inacceptable. La concentration urinaire en métabolites a été déterminée par chromatographie gaz-liquide. L'association entre les caractéristiques professionnelles et les concentrations urinaires a été évaluée au moyen de modèles de régression linéaire. Après ajustement pour tenir compte des facteurs de confusion potentiels, les résultats de l’étude montrent des concentrations en phosphate de dialkyle plus élevées chez les travailleurs présentant un niveau d’exposition moyen ou élevé. Les travailleurs en serre avaient des concentrations plus élevées que les travailleurs en plein air. Une utilisation acceptable de l’EPI était associée à des concentrations plus faibles. En conclusion, mettre l’accent sur la formation à la sécurité permettrait d’améliorer l’utilisation des EPI, en particulier chez les floriculteurs qui utilisent des méthodes conventionnelles de lutte antiparasitaire et qui travaillent en serre.