Association of endotoxin and allergens with respiratory and skin symptoms : a descriptive study in laboratory animal workers.


(Association des endotoxines et des allergènes avec les symptômes cutanés et respiratoires : étude descriptive chez les salariés chargés des animaux de laboratoire).


Article

OPPLIGER A. | BARRESI F. | MAGGI M. | SCHMID-GRENDELMEIER P. | ET COLL.

Publié dans : Annals of Work Exposures and Health, Royaume-Uni, vol. 61, n° 7, août 2017, pp. 822-835, ill., bibliogr. (En anglais)

Dans le travail sur les animaux de laboratoire, les allergènes sont classiquement reconnus pour avoir un rôle important dans le déclenchement de symptômes respiratoires et cutanés. Pourtant, des changements sont récemment intervenus dans les conditions de travail. Les auteurs ont mené cette étude dans l'objectif de ré-évaluer l'exposition aux endotoxines, irritants et allergènes à la lumière de ces nouvelles conditions afin de mettre à jour les mesures de prévention et la surveillance médicale. 177 salariés présentant les symptômes examinés ou ayant été mordus et recrutés dans des laboratoires universitaires ont participé à l'étude. 71 échantillons individuels sur une 1/2 journée ont été prélevés. Le caractère "symptomatique" a été déterminé par des troubles oculaire, nasal, respiratoire ou cutané liés au travail. Une concentration en IgE spécifique contre les rats et les souris (e87 et e88) a défini la sensibilité. 121 salariés font partie des asymptomatiques non-sensibilisés, 41 des symptomatiques non-sensibilisés, 8 sont symptomatiques et sensibilisés, 6 sont sensibilisés et asymptomatiques, le dernier n'a pu être inclus dans aucun des groupes. La concentration dans l'air des endotoxines et des allergènes est respectivement en dessous de 20 EU/m3 ou de la limite de détection. L'histoire clinique montre que les agents irritants et sensibilisants autres que ceux issus des rats et souris sont la principale source des symptômes. Les données obtenues ont été conformes aux indicateurs de l'exposition et au caractère "symptomatique". Les auteurs insistent sur la nécessité d'inclure dans les programmes de surveillance une gamme plus large d'allergènes et de faire plus attention aux irritants.

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