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Night work, long work weeks, and risk of accidental injuries. A register-based study.
(Travail de nuit, longues semaines de travail, et risque de blessures accidentelles. Etude menée à partir de registres).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 43, n° 6, novembre 2017, pp. 578-586, ill., bibliogr. (En anglais)
Les objectifs de cette étude étaient d’examiner l’association entre travail de nuit ou longues semaines de travail et le risque de blessures accidentelles, et de rechercher si les associations sont affectées par l’âge, le sexe ou le statut socio-économique. La population de l’étude provenait de la version danoise de l’enquête sur les forces de travail européenne de 1999 à 2013. 150 438 sujets ont participé à l’étude, 53 % étant des hommes et 47 % des femmes. Les données sur les accidents ont été obtenues au niveau individuel à partir des registres de santé nationaux. Tous les employés, âgés de 20 à 59 ans, travaillant au moins 32 heures par semaine au moment de l’entretien, ont été inclus. Une régression de Poisson a été utilisée pour estimer les risques relatifs (RR) de blessures accidentelles comme une fonction du travail de nuit ou de longues semaines de travail (plus de 40 heures par semaine) en tenant compte de l’année de l’entretien, du sexe, de l’âge, du statut socio-économique (SES), du secteur d’activité, et des heures de travail hebdomadaires ou du travail de nuit. Les résultats ont dénombré 23 495 cas de blessures accidentelles, sur 273 700 personnes-années à risque. L’exposition au travail de nuit était associée aux blessures, de façon statistiquement significative, par rapport aux participants n’ayant pas déclaré de travail de nuit actuel. Aucune association n’a été trouvée entre longues semaines de travail et accidents. En conclusion, cette étude montre un risque légèrement accru de blessures accidentelles associé au travail de nuit.