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Twenty-four-hour work shifts, increased job demands, and elevated blood pressure in professional firefighters.
(Quarts de travail de 24 heures, fortes exigences professionnelles et pression artérielle élevée chez les pompiers).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 89, n° 7, octobre 2016, pp. 1111-1125, ill., bibliogr. (En anglais)
L’étude a comme objectif de déterminer si les conditions de travail (travail posté en quart de 24 heures, nombre d'appels, travail sédentaire, stress au travail, déséquilibre effort-récompense et exigences physiques) sont associées à une pression artérielle élevée et une hypertension chez les pompiers. Un total de 330 pompiers dont 321 hommes et 9 femmes ont été choisis pour cette étude parmi les pompiers de Californie du Sud aux Etats-Unis qui ont participé à un projet Travail et obésité. Les conditions de travail ont été mesurées par questionnaire. Environ 11 % des pompiers souffraient d'hypertension et 50 % d'entre eux avaient une pression artérielle mal contrôlée. L'hypertension était plus fréquente chez les pompiers hommes, gradés, plus âgés et ayant déclaré un faible nombre d'appels quotidiens. Parmi les pompiers de sexe masculin qui étaient normotendus ou hypertendus sans traitement antihypertenseur, les postes de 24 heures supplémentaires au cours du dernier mois augmentaient le risque d'élévation de la pression diastolique (DBP), par rapport aux pompiers qui avaient déclaré un horaire de travail standard (8 à 11 postes de 24 heures). En particulier, les pompiers ayant déclaré 16 postes de 24 heures avaient une augmentation de 5,0 mmHg de DBP. L’indice de masse corporelle atténuait l'association entre le nombre de quarts de travail et la pression sanguine dans une certaine mesure. Les pompiers qui avaient déclaré « une augmentation des exigences professionnelles au cours de ces dernières années » avaient une pression artérielle systolique plus élevée de 3,0 mmHg. D'autres conditions de travail n'étaient pas associées à une élévation de la pression artérielle et l'hypertension. Plus de postes de 24 heures et de fortes exigences professionnelles étaient des facteurs de risque de pression artérielle élevée chez les pompiers de sexe masculin. L’optimisation du collectif et de la charge de travail individuelle ainsi qu’une meilleure prise en charge de l'hypertension permettraient d’améliorer la santé cardiovasculaire des pompiers.