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Association between subchronic and chronic lead exposure and levels of antioxydants and chemokines.
(Lien entre exposition subaiguë et chronique au plomb et taux d'antioxydants et de chimiokines).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 89, n° 7, octobre 2016, pp. 1077-1085, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude a comme objectif de comparer l'influence du plomb sur les défenses antioxydantes non-enzymatiques et les niveaux de chimiokines chez les travailleurs exposés au plomb de façon subaiguë (ou subchronique) et chronique. La population étudiée a été divisée en 3 groupes. Le premier groupe était composé de travailleurs de sexe masculin exposés de façon subaiguë au plomb pendant 40 jours (plus ou moins 3,2 jours). Le second groupe comprenait des travailleurs de sexe masculin exposés de façon chronique au plomb. Le troisième groupe était un groupe témoin. L’étude a montré que les niveaux d’acide urique et de bilirubine étaient significativement plus élevés après une exposition subaiguë qui se situe respectivement à 22 % et 35 %. De même, les valeurs de la capacité totale antioxydante (TAC), le statut total oxydant (TOS) et l'indice de stress oxydatif (OSI) ont augmenté respectivement de 15, 50 et 33 %. Dans le même temps, les niveaux des groupes thiol et albumine ont diminué respectivement de 5 et 8 %. En outre, les niveaux d'interleukine-8 (IL-8) et de la protéine-1ß inflammatoire macrophage (MIP-1ß) étaient significativement plus élevés après une exposition subaiguë au plomb, respectivement de 34 % et 20 %. Par ailleurs, le niveau d'IL-8 était significativement plus élevé de 40 % dans le groupe des travailleurs exposés de façon chronique au plomb que dans le groupe témoin alors que le niveau d'interféron induit par la gamma-protéine-10 (IP-10) était significativement plus faible de 28 %. Semblable à l'exposition chronique au plomb, l'exposition subaiguë au plomb était associée à des taux sanguins élevés d'acide urique et de bilirubine chez les humains. Il en résulte que les valeurs de la capacité totale antioxydante (TAC) augmentaient malgré la réduction du thiol. Cependant, la compensation par l’activation des défenses antioxydantes non-enzymatiques semble être insuffisante pour se protéger contre le stress oxydatif induit par le plomb, ce qui peut être renforcé par l'action pro-inflammatoire des chimiokines, en particulier l'IL-8.