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Malignant mesothelioma incidence by nation-wide cancer registry : a population-based study.
(Incidence des mésothéliomes malins à partir du registre national des cancers : étude en population).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Medicine and Toxicology, Royaume-Uni, vol. 11, n° 37, 2016, 7 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Les mésothéliomes malins dus à l’exposition à l’amiante ont une longue période de latence et donc, l’interdiction de l’utilisation d’amiante ne pouvait pas se manifester par une baisse de l’incidence dans la population avant plusieurs décennies. Le but de cette étude était d’évaluer les modifications de l’incidence du mésothéliome malin, et l’impact possible de l’interdiction de l’amiante mise en place en Islande en 1983. Les résultats ont montré que 79 % des cas de mésothéliome malin étaient des hommes, et que 72 % étaient d’origine pleurale. L’incidence augmentait régulièrement de 1965 à 2014, atteignant 21,4 par million chez les hommes et 5,6 chez les femmes. La mortalité en 2014 était de 22,2 par million chez les hommes et 4,8 chez les femmes. En conclusion, cette étude montre que l’incidence et la mortalité du mésothéliome malin ont augmenté dans la population depuis 1965, malgré l’interdiction en 1983. Ceci correspond au long temps de latence pour le mésothéliome malin. Dans le contexte de l’importance du volume d’amiante importé par personne, de nombreux bâtiments, équipements et structures contiennent de l’amiante. Il y a un risque permanent d’exposition à l’amiante au cours des travaux de maintenance, rénovation et substitution. Il est plus difficile de prédire quand l’incidence du mésothéliome malin baissera à l’avenir. Au cours de la dernière décennie, l’incidence était plus élevée en Islande que dans les pays voisins.