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Le recours aux aides technologiques pour favoriser l’insertion professionnelle de jeunes adultes en situation de handicap, une utopie ?
Extrait de : Articulation performance et santé dans l'évolution des systèmes de production. 50e Congrès de la Société d’ergonomie de langue française (SELF). Recueil de l’ensemble des Actes. Paris, 23-25 septembre 2015.
Acte congres
Edition : Société d’ergonomie de langue française (SELF, Maison de la Recherche, Université Toulouse Le Mirail, 5 allée Antonio Machado, 31058 Toulouse Cedex 9), 2015, 608 p., pp. 142-149, ill., bibliogr.
Une recherche exploratoire a été menée sur l’utilisation d’aides technologiques (TIC) pour soutenir l’insertion professionnelle d’apprentis faiblement scolarisés. L’utilisateur de ces aides technologiques est double : l’enseignant superviseur de stage responsable de programmer l’aide technologique en fonction des besoins de l’élève et l’apprenti qui souhaite y recourir en stage. Un modèle basé sur la régulation de l’activité a été utilisé pour deux expérimentations, l’une visant l’évaluation de la fonction « programmeur » (activité de l’enseignant) et l’autre, de la fonction « usager » (l’activité de l’apprenti). Les résultats montrent que les TIC ne sont pas forcément des aides utiles et utilisables en situation. Suivant une approche d’ergonomie constructive, il est impératif de considérer l’activité de tous les acteurs impliqués si l’on veut concevoir des systèmes efficaces qui représenteront une ressource à l’apprentissage et non une source de contraintes pour les utilisateurs.
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