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Mise au point sur les risques toxiques lors de l’utilisation professionnelle des photocopieurs.
Article
Publié dans : Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, vol. 76, n° 5, octobre 2015, pp. 498-507, ill., bibliogr.
Les photocopieurs sont considérés comme des outils essentiels dans les entreprises. De plus en plus de salariés se plaignent auprès de leur service de santé au travail de symptômes qu’ils attribuent à leur exposition au photocopieur. Il s’agit donc de connaître les risques liés à cette exposition. Le fonctionnement d’un photocopieur est basé sur l’électrophotographie, c’est-à-dire le transfert électrostatique de la poudre de toner vers une surface photoconductrice chargée électriquement. Lors du processus d’impression, des poussières de toner, des composés organiques volatils, des gaz comme l’ozone, des particules ultrafines sont émis. Les émissions sont variées et variables suivant le type et le mode de fonctionnement du photocopieur. Les niveaux d’exposition sont mal connus mais se situent sous les valeurs limites d’exposition en vigueur lors des différentes études. Les études animales permettent de démontrer qu’il faut des niveaux d’exposition importants pour développer une pathologie respiratoire. Aucune étude n’est en mesure de certifier la relation entre l’exposition aux photocopieurs et les pathologies respiratoires chroniques et cancéreuses. Des études supplémentaires doivent donc être menées. Enfin, il n’existe à ce jour aucune réglementation et recommandation spécifiques sur l’utilisation des photocopieurs.