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Circadian disrupting exposures and breast cancer risk : a meta-analysis.
(Expositions aux perturbations du rythme circadien et risque de cancer du sein : une méta-analyse).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 88, n° 5, juillet 2015, pp. 533-547, ill., bibliogr. (En anglais)
Les auteurs ont évalué quantitativement les effets combinés et séparés de l’exposition à différentes sources de perturbation du rythme circadien (travail posté, courte durée de sommeil, travail en tant que personnel navigant et exposition à la lumière pendant la nuit) sur le risque de cancer du sein chez les femmes. 28 études (15 sur le travail posté, 7 sur un sommeil de courte durée, 3 sur le personnel navigant et 6 sur la présence de lumière pendant la nuit) issues de la base de données PubMed et publiées jusqu’en janvier 2014 ont été incluses dans l’analyse. Les analyses combinées suggèrent une association positive entre les perturbations du rythme circadien et le risque de cancer du sein. Les analyses séparées montrent que le risque relatif RR pour le cancer du sein était de 1,19 pour le travail posté, 1,120 pour l’exposition à la lumière pendant la nuit, 1,56 pour le travail comme personnel navigant et 0,96 pour le sommeil de courte durée. Une analyse dose-réponse basée sur des études cas-témoins montrait que chaque période de 10 ans de travail posté était associée à une augmentation du risque de 16 % de cancer du sein. Aucun effet significatif de type dose-réponse de l’exposition à la lumière pendant la nuit et du manque de sommeil n’a été trouvé sur le risque de cancer du sein. Ces résultats montrent que les perturbations du rythme circadien sont associées à une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes. Cette association varie selon les sources de perturbation du rythme circadien et une association dose-réponse reste incertaine. Des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces associations.