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Biomécanique rachidienne. Support pour la prévention et les traitements des lombalgies.
Communication présentée à : 42es Entretiens de médecine physique et de réadaptation. EMPR 2014. Montpellier, 3-5 mars 2014.
Acte congres
Edition : INRS, Centre de Lorraine (rue du Morvan, CS 60027, 54519 Vandoeuvre-lès-Nancy Cedex), 2014, 12 p., ill., bibliogr.
Prévenir efficacement les lombalgies et les prendre en charge pour limiter leur passage à la chronicité nécessite de comprendre leurs facteurs étiologiques. En phase aiguë, c'est très souvent une surcharge mécanique des structures vertébrales qui entraîne la plainte qui peut se prolonger par la persistance d'un trouble fonctionnel. L'analyse biomécanique permet de modéliser simultanément l'anatomie, le type de muscles en jeu, les commandes motrices, les antécédents et les gestes à réaliser. Au niveau du rachis lombaire les risques mécaniques sont définis à partir de seuils de rupture. Les modèles biomécaniques permettent d’évaluer les expositions aux risques telles que les manutentions manuelles, les vibrations du corps entier, les postures pénibles et les chocs. Ils ont amélioré l'analyse des contraintes et permis de définir et de normaliser des limites de contraintes. Des modèles simples détectent et permettent de corriger les situations à risque. Cependant, la recherche de modèles plus précis est nécessaire pour comprendre et traiter les lombalgies et évaluer leurs suites. Ces travaux permettent de concevoir des postes sans risques et des activités professionnelles adaptées. Cette approche encourage les lombalgiques à rester actifs et favorise la mise en pratique des consensus de soins. L'analyse biomécanique donne aux soignants et aux préventeurs une représentation plus utile et réaliste de la colonne vertébrale que celle trop classique du "mât de bateau". Elle aide à réduire les risques. Cependant, son utilisation isolée est d'efficacité modérée car si les pathologies sont multifactorielles, leur prévention doit l’être aussi.
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