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Occupational exposure to diesel engine exhaust and alterations in lymphocyte subsets.
(Exposition professionnelle aux gaz d'échappement des moteurs diesel et altération des sous-populations de lymphocytes).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 72, n° 5, mai 2015, pp. 354-359, ill., bibliogr. (En anglais)
Bien que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC ou IARC) ait récemment classé les gaz d'échappement des moteur diesel (DEE) comme cancérogènes pour l'homme (groupe I) sur la base de leur association avec le cancer du poumon, la relation exposition/réponse est toujours un sujet important de débat réglementaire et le mécanisme sous-jacent par lequel ils provoquent le cancer du poumon chez l'homme n'est pas bien compris. Les auteurs ont effectué une étude transversale d'épidémiologie moléculaire chez 54 salariés d'une installation d'essai de camions diesel, exposés à un large éventail de DEE (carbone élémentaires dans l'air, gamme médiane : 49,7, 6,1 à 107,7 microg/m3) et chez 55 témoins non exposés. Les résultats montrent que l'exposition aux DEE est associée à des niveaux plus élevés de lymphocytes et de certaines sous-populations qui jouent un rôle clé dans le processus inflammatoire, qui est de plus en plus reconnu comme contribuant à l'étiologie du cancer du poumon. Cette étude fournit de nouvelles connaissances sur le mécanisme sous-jacent de la cancérogénicité des DEE.