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Mental health of UK Armed Forces medical personnel post-deployment.
(Santé mentale du personnel médical des forces armées du Royaume-Uni après déploiement).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 65, n° 2, mars 2015, pp. 157-164, ill., bibliogr. (En anglais)
Les effets des opérations en zone de guerre sur la santé mentale sont très variables, et les personnels affectés à des opérations de combat ou de soutien, incluant le personnel médical, peuvent être diversement affectés. Le but de cette étude était de comparer la santé mentale des personnels médicaux militaires britanniques déployés, que ce soit sur le front ou à l’arrière, et de comparer ces deux groupes avec d’autres personnels militaires déployés. Les participants étaient des soignants envoyés en Iraq ou en Afghanistan qui ont fourni des informations sur leur mission, leurs expériences sur place ou au retour, et leurs caractéristiques démographiques et militaires. Les critères de santé incluaient les problèmes courants de santé mentale (questionnaire GHQ-12), les troubles du syndrome post-traumatique (PTSD), de multiples symptômes physiques et la consommation d’alcool. L’échantillon comprenait 321 soignants. Le taux de réponse était de 56 %. Les problèmes de santé des soignants situés sur le front (FM) n’étaient pas différents de ceux des soignants envoyés à l’arrière (RLM). En comparant les FM et RLM à d’autres militaires, on trouvait une légère mais significative augmentation des symptômes de PTSD chez les FM. Ceux-ci avaient plus tendance que les RLM à évaluer leur travail comme étant au-dessus de leurs compétences et de leur expérience, déclarer avoir été exposé à plus d’expériences de combat, et rapporter des difficultés lors de leur retour à la maison. En conclusion, ces résultats suggèrent que, bien que les taux généraux de troubles de la santé mentale auto-rapportés étaient semblables chez les FM et les RLM, les premiers signalaient plus de symptômes de PTSD que tous les autres, ce qui pourrait être lié au fait de travailler dans des environnements plus hostiles à des missions plus difficiles au cours de la période de déploiement, et à leurs expériences lors du retour à la maison.