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Screening for bladder cancer with urinary tumor markers in chemical workers with exposure to aromatic amines.
(Dépistage du cancer de la vessie à l’aide de marqueurs tumoraux urinaires chez des travailleurs de l’industrie chimique exposés à des amines aromatiques).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 87, n° 7, octobre 2014, pp. 715-724, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude (UroScreen), avait pour but de valider des marqueurs urinaires servant au dépistage précoce du cancer de la vessie chez des salariés de l’industrie chimique. Elle a été menée dans le cadre d’un programme de surveillance médicale de la DGUV (German Social Accident Insurance) pour des salariés actifs et retraités ayant été exposés à des amines aromatiques. De 2003 à 2010, 1 609 hommes ont fait volontairement partie d’un programme de dépistage annuel. Des méthodes cytologiques, l’essai quantitatif NMP22 (détection de la protéine 22 de la matrice nucléaire) et la méthode UroVysion ont été utilisés sur plus de 7 000 échantillons urinaires. La méthode UroVysion, combinée à la méthode NMP22, a permis de détecter plus de cas que la cytologie seule, au détriment d’une spécificité plus faible. Le coût élevé par cas détecté était dû à une incidence plus faible du cancer de la vessie que dans le passé lorsque les niveaux d’exposition professionnelle aux amines aromatiques étaient plus élevés. Les inconvénients de chaque méthode sont indiqués. Actuellement, il n’est pas recommandé d’utiliser ces marqueurs pour le dépistage de salariés asymptomatiques. Mais ils peuvent être utilisés pour les patients surveillés ayant un cancer de la vessie, car le taux de rechute de ce cancer est important.