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On-call work and physicians’ well-being : testing the potential mediators.
(Service de garde et bien-être des médecins : évaluation des médiateurs éventuels).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 64, n° 5, juillet 2014, pp. 352-357, ill., bibliogr. (En anglais)
Les heures de garde sont classées parmi les aspects les plus stressants du travail des médecins. Les gardes ont été associées, par exemple, aux erreurs médicales, aux blessures et aux niveaux les plus faibles de bien-être. Ainsi, parce qu’il n’est pas possible de les supprimer, des mesures sont nécessaires pour en diminuer les conséquences négatives. Le but de cette étude était d’examiner si le service de garde pourrait prédire la détresse psychologique, la satisfaction au travail et la capacité de travail au cours d’un suivi sur 4 ans, et si les problèmes de sommeil ou d’interférences travail-famille (WIF) pourraient agir comme mécanismes de ces associations. Des questionnaires ont été proposés à des médecins en Finlande en 2006 et 2010. Des analyses de médiation ont été menées en utilisant des méthodes proposées par Preacher et Hayes pour examiner les effets directs et indirects avec plusieurs médiateurs. 1 541 sujets ont répondu (dont 60 % de femmes) parmi lesquels 52 % assuraient des gardes. Les problèmes de sommeil et de WIF agissaient comme des mécanismes dans l’association entre gardes et stress élevé, peu de satisfaction dans le travail et faible capacité de travail. Le service de garde était associé à des niveaux élevés de problèmes de sommeil et de WIF, et le nombre d’heures de garde était associé à des niveaux élevés de WIF, mais pas de troubles du sommeil. En conclusion, selon les résultats de cette étude, l’un des moyens d’atténuer les conséquences négatives des gardes est de faciliter les relations vie professionnelle – vie de famille pour les médecins de garde, et de développer des modalités de travail pour favoriser un bon sommeil et protéger les temps de sommeil.