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Organisational injustice and impaired cardiovascular regulation among female employees.
(Injustice organisationnelle et régulation cardiovasculaire diminuée chez des employés de sexe féminin).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 63, n° 2, février 2006, pp. 141-144, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d'examiner la relation entre l'équité organisationnelle perçue et la réactivité cardiovasculaire chez les femmes. Les sujets étudiés étaient 57 femmes travaillant dans des centres de soins de long séjour. L'équité organisationnelle était mesurée au moyen de l'échelle de Moorman. Les données sur d'autres facteurs de risque ont également été collectées. Les résultats, obtenus par des modèles de régression logistique, ont montré que le risque d'une augmentation de la variabilité de la pression artérielle systolique à basse fréquence était de 3,8 à 5,8 fois plus élevée chez les employés soumis à une équité faible que chez ceux soumis à une équité élevée. Une équité perçue comme faible était également associée à un risque accru de 80 % d'une variabilité de grande fréquence du rythme cardiaque en comparaison à une équité perçue comme élevée, mais cette association n'était pas statistiquement significative. Les auteurs précisent que ces résultats concordent avec l'hypothèse selon laquelle la dérégulation cardiaque est un mécanisme du stress par lequel une équité dans les procédures de prise de décision et de traitement interpersonnel perçue comme faible augmente le risque de problèmes de santé du personnel.