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Physical activity in police beyond self-report.
(Activité physique des policiers au-delà de leurs déclarations).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 56, n° 3, mars 2014, pp. 338-343, ill., bibliogr. (En anglais)
Les policiers ont un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire. La diminution de l'activité physique au niveau professionnel peut contribuer à ce risque ; cependant peu d'efforts ont été faits pour caractériser les exigences physiques du travail des agents de police au-delà de leurs déclarations. Le but de cet article était de comparer l'activité physique pendant les heures de travail et les heures de repos et d'évaluer les effets du stress sur l'activité physique. Les policiers (n = 119) de six services portaient pendant 96 heures un dispositif permettant de mesurer le total des dépenses d'énergie (kilocalories par heure), l'intensité de l'activité, et le nombre de pas par heure. Les participants étaient plus actifs pendant les jours hors service que pendant les jours de travail. Le stress n’était pas lié directement à l’activité physique ; ses effets sur l’activité physique dépendaient du sexe. En conclusion, le travail des policiers est principalement une activité sédentaire, et les agents ont tendance à être plus actifs les jours hors service que pendant leurs heures de travail.