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An extensive epidemiological investigation of a kidney cancer cluster in a chemical plant : what have we learned ?
(Quelles leçons tirer d'une vaste enquête épidémiologique portant sur un agrégat de cancers du rein dans une usine chimique ?).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 71, n° 1, janvier 2014, pp. 4-11, ill., bibliogr. (En anglais)
Certains spécialistes ont soupçonné le 4-chloro-1,1-diméthoxy-3-méthyl-2-butène, ou chloracétal C5, produit chimique intermédiaire dans la synthèse de la vitamine A, d'être à l'origine d'un agrégat de cancers du rein dans une usine française de fabrication de vitamine A et de vitamine E pour la supplémentation alimentaire des animaux. Une étude de cohorte rétrospective de la mortalité et une étude cas-témoins nichée ont été conduites. Les hygiénistes industriels ont évalué les expositions professionnelles. De 1968 à 2006, l'étude de mortalité ne montre pas d'excès significatif de décès toutes causes ou par cancer. Un excès de décès est constaté chez les femmes pour le cancer du rein. L'étude cas-témoins nichée montre une relation dose-réponse entre l'exposition cumulée au chloracétal C5 et le cancer du rein (relation sensiblement atténuée après ajustement pour le dépistage par échographie abdominale). Malgré la difficulté de parvenir à une conclusion définitive sur la responsabilité du chloracétal C5, les auteurs recommandent de poursuivre la surveillance épidémiologique des salariés.