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Anti-hepatitis E virus antibody prevalence in French expatriate workers.
(Prévalence des anticorps contre le virus de l’hépatite E chez des travailleurs expatriés français).
Article
Publié dans : International Journal of Infectious Diseases, Royaume-Uni, vol. 17, n° 11 , novembre 2013, pp. e1082-e1084, ill., bibliogr. (En anglais)
Le virus de l’hépatite E (VHE) est une cause importante d’hépatite aiguë dans les pays en développement et un germe pathogène émergent en Europe. La séroprévalence du VHE a rarement été évaluée dans des cohortes de voyageurs, et les études précédentes ont rapporté des taux très faibles d’exposition. Le but de cette étude était d’évaluer la séroprévalence du VHE chez des travailleurs français expatriés. La prévalence des immunoglobulines IgG et IgM anti-VHE a été évaluée parmi 43 travailleurs expatriés en utilisant deux tests immuno-enzymatiques (ELISA) sur microplaque disponibles dans le commerce. En plus, les sérums IgG-positifs ont été testés par immunoblot, alors que les sérums IgM-positifs l’ont été par test immunochromatographique rapide. La prévalence des IgG anti-VHE était 3,7 plus élevée chez les expatriés français que chez des donneurs de sang comparables dans la même région. Un décalage a été mis en évidence entre les résultats IgG anti-VHE obtenus par les deux tests ELISA. En conclusion, l’expatriation hors de France, incluant des zones n’étant pas reconnues comme hyper-endémiques pour le VHE, peut exposer les sujets à une infection à VHE. Ces résultats nécessitent d’approfondir la recherche ; en particulier, les sérologies devraient être comparées avant et après le voyage. Par ailleurs, le test le plus sensible devrait être utilisé afin d’en savoir plus sur l’épidémiologie du VHE.