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Infection control in the management of highly pathogenic infectious diseases : consensus of the European network of infectious disease.
(Contrôle de l'infection dans la gestion des maladies infectieuses hautement pathogènes : consensus du réseau européen des maladies infectieuses).
Article
Publié dans : Lancet Infectious Diseases, Royaume-Uni, vol. 9, n° 5, mai 2009, pp. 301-311, ill., bibliogr. (En anglais)
Le réseau européen des maladies infectieuses (European Network for Infectious Diseases - EUNID, http://www.eunid.com) est un réseau d'experts en gestion des maladies hautement infectieuses, cofinancé par la Commission européenne et créé dans le but d'aider à améliorer la préparation aux situations d'urgence face à ce type de maladies en Europe. Le but de cet article était de développer un consensus de recommandations pour le contrôle de l'infection lors de la prise en charge clinique et des procédures invasives pratiquées chez les patients hautement infectés. Après une large revue de la littérature, des projets de recommandations ont été corrigés conjointement par 27 partenaires de 15 pays européens. Les recommandations incluent des formations répétées des équipes sur les contrôle de l'infection, l'utilisation systématique de procédures respiratoires et concernant la toux à l'admission dans les services d'urgences, l'échantillonnage des fluides corporels dans des chambres d'isolation et des analyses dans des laboratoires de sécurité biologique de niveau 3 / 4, et la préférence pour des tests de laboratoires pratiqués au chevet des malades. Les enfants devraient être pris en charge par des pédiatres, et les patients en soins intensifs par des spécialistes dans des unités d'isolement de niveau élevé (HLIU). Les procédures invasives devraient être évitées dans la mesure du possible ou effectuées en HLIU, ainsi que les radiographies thoraciques, l'ultrasonographie, et les dialyses rénales. Les procédures qui nécessitent le transport du patient hors de la HLIU devraient être faites au cours de périodes dédiées en transport sécurisé. Des systèmes d'archivage des images et de communication devraient être utilisés. Les examens post-mortem devraient être évités ; des prélèvements sanguins et par biopsie sont préférables.