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Change in economic difficulties and physical and mental functioning : evidence from British and Finnish employee cohorts.
(Difficultés économiques et fonctionnement physique et mentale : éléments de preuve issues de cohortes d’employés finlandais et britanniques).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 39, n° 5, septembre 2013, pp. 521-530, ill., bibliogr. (En anglais)
Les principaux objectifs de cette étude longitudinale étaient d’examiner les associations entre les modifications de la situation économique et la santé parmi des employés d’âge moyen, et d’évaluer si les associations demeurent après avoir pris en compte les domaines conventionnels de la situation socio-économique. Les associations ont été testées dans deux cohortes prospectives de fonctionnaires finlandais et britanniques pour renforcer la base de données probantes et améliorer la possibilité de généralisation. Les données provenaient de deux cohortes : l’étude finlandaise sur la santé d’Helsinki (début 2000-2002, suivi 2007, N = 6 328) et l’étude britannique Whitehall II (début 1997-1999, suivi 2003-2004, N = 4 350). Les réponses à la question « avoir difficilement les moyens de se procurer nourriture et vêtements corrects et de payer ses factures » retrouvées au départ et lors du suivi ont servi à examiner la persistance, l’augmentation ou la diminution des difficultés économiques. Les mauvais états de santé physique et mentale étaient désignés comme étant dans le quartile le plus bas du résumé des composants physiques et mentaux du questionnaire abrégé sur la santé. Les analyses par régression logistique ont été ajustées pour le sexe, l’âge, les difficultés économiques dans l’enfance, les revenus du ménage au début et lors du suivi, l’emploi lors du suivi, et l’état de santé initial. Des associations fortes tenant compte de l’âge et du sexe ont été observées entre difficultés économiques croissantes (rapport de cotes OR de 1,69 à 2,96) et persistantes (OR 2,54-3,21) et mauvais état de santé physique et mentale dans les deux cohortes professionnelles. Ces associations étaient stables en prenant en compte tous les paramètres. Ceux qui déclaraient une diminution de leurs difficultés lors du suivi avaient une plus mauvaise santé (OR 1,30-1,61) que ceux qui n’avaient pas de difficultés au départ, ce qui pourraient refléter un effet résiduel des difficultés économiques initiales. En conclusion, les modifications des difficultés économiques sont associées à une mauvaise santé physique et mentale indépendamment des revenus, de l’emploi, et de l’état de santé initial.
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