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Implication au travail, sentiment de compétence et engagement affectif ont-ils une influence négative sur le comportement d’innovation ?
Extrait de : Entre tradition et innovation, comment transformons-nous l’univers du travail ? Actes du 15e Congrès de l’Association internationale de psychologie du travail de langue française (AIPTLF). Québec (Canada), 19-22 août 2008.
Acte congres
Edition : Presses de l’Université du Québec (PUQ, édifice Le Delta I, 2875 boulevard Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2, Canada), 2008, 1 CD-ROM, 12 p., ill., bibliogr.
La littérature psychosociale montre que, dans la relation entre les individus et leur contexte de travail, certains facteurs peuvent stimuler l’individu à améliorer sa performance au travail. Lorsque les individus sont positivement engagés envers leur organisation, ils ont tendance à s’investir au maximum de leurs compétences et en fonction de l’importance qu’ils accordent à leur travail (implication au travail). Cependant, lorsqu’on s’intéresse au comportement d’innovation des travailleurs, ces variables peuvent produire des effets paradoxaux. La présente étude analyse l’influence potentiellement négative de l’implication au travail, du sentiment de compétence et de l’engagement affectif envers l’organisation sur le comportement d’innovation dans une situation d’innovation imposée. Ainsi, selon l’hypothèse émise par les auteurs, de hauts niveaux d’implication, de compétence et d’engagement pourraient inhiber l’individu dans l’adoption et la mise en oeuvre de nouvelles façons de faire les choses. 120 managers experts d’une importante multinationale italienne ont pris part à cette recherche. Les résultats indiquent une influence négative de l’implication au travail, mais révèlent une influence positive du sentiment de compétence et de l’engagement affectif sur les différentes phases du processus d’innovation au niveau individuel.