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EchoScan : a new system to objectively assess peripheral hearing disorders.
(EchoScan : un nouvel équipement pour mettre en évidence des désordres du récepteur auditif périphérique).
Article
Publié dans : Noise and Health, Royaume-Uni, vol. 14, n° 60, septembre-octobre 2012, pp. 253-259, ill., bibliogr. (En anglais)
L’audiométrie tonale (AT) est le test clinique de référence en Europe et aux Etats-Unis pour évaluer l’étendue des pertes auditives d’un sujet. C’est un test comportemental, subjectif, qui mesure les seuils de sensation et de perception sonores d’après les réponses des patients à des stimuli acoustiques de fréquence spécifique. L’AT peut détecter des déficits auditifs dus à des dysfonctionnements cochléaires ou rétro-cochléaires, sans identifier pour autant la source du problème. En revanche, les produits de distorsion acoustique (PDA) permettent de détecter des dysfonctionnements de l’oreille interne (cochlée), et en particulier ceux qui impliquent les cellules ciliées externes sensibles au bruit comme aux agents ototoxiques. Récemment, on a montré que certaines substances ototoxiques pouvaient avoir une action sur les noyaux centraux pilotant le réflexe de l’oreille moyenne. Un nouvel équipement, appelé EchoScan, s’en est inspiré pour recueillir et mesurer les performances des oreilles interne et moyenne. Son originalité : l’utilisation d’une batterie de PDA associés à une stimulation controlatérale. Les changements d’amplitude des PDA dus à l’âge et au genre ont été détectés par EchoScan qui s’est montré plus sensible que l’impédancemètrie pour détecter les seuils du réflexe stapédien. EchoScan peut être utilisé à la fois pour des investigations cliniques et pour des enquêtes professionnelles, il serait particulièrement efficace dans les suivi auditif des salariés exposés au bruit ou à des agents ototoxiques. EchoScan pourrait permettre la détection précoce des déficits auditifs et intégrer ainsi les programmes de prévention de la surdité.