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Influence de la fréquence de traitement des données collectées par un détecteur à photo-ionisation sur le profil d’exposition professionnelle aux solvants organiques. Etude préliminaire sur un salarié.
Article
Publié dans : Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, vol. 73, n° 4, septembre 2012, pp. 640-644, ill., bibliogr.
Le but de cette étude était d’examiner l’influence de la fréquence de mesurage de l’air inhalé par détecteur à photo-ionisation (PID) sur le profil d’exposition professionnelle obtenu et sur le diagnostic de dépassement / non-dépassement des valeurs limites d’exposition. L’exposition par voies aériennes d’un salarié lors d’une opération de contrôle qualité d’une peinture en cours de fabrication mettant en oeuvre plusieurs substances a été mesurée simultanément à l’aide d’une pompe à prélèvement et d’un détecteur PID avec une fréquence d’enregistrement toutes les secondes. La comparaison par rapport aux valeurs limites moyennes (VME) a été effectuée après calcul d’un indice d’exposition moyen. Tout en confirmant l’apport du double mesurage dans l’identification des situations dangereuses de travail, cette étude préliminaire montre que la diminution de la fréquence d’enregistrement des données du PID (1/s, 1/30s, 1/60s) s’accompagne généralement d’une sous-estimation de l’intensité de l’exposition et d’une surestimation de la durée de l’exposition. L’usage simultané d’un PID et d’une pompe à prélèvement permet de mettre en évidence et de quantifier des pics d’exposition non détectables par méthode conventionnelle. Par ailleurs, la fréquence d’enregistrement des données peut influer de manière significative sur les résultats obtenus.