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Shift work disorder in nurses : assessment, prevalence and related health problems.
(Troubles liés au travail posté chez des personnels infirmiers : évaluation, prévalence et problèmes de santé associés).
Article
Publié dans : PLoS ONE, (e-revue), Etats-Unis, vol. 7, n° 4, avril 2012, 9 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude examine la prévalence des symptômes liés au travail posté dans un échantillon de personnels infirmiers et l’association avec des variables individuelles, professionnelles et liées à la santé. Trois différentes procédures d’évaluation des troubles liés au travail posté ont été examinées, toutes basées sur des critères diagnostiques courants et se servant de questions liées aux symptômes. Des analyses par régression logistique brute et ajustée ont été faites avec les symptômes liés au travail posté comme variable indépendante. Les participants (n = 1 968) ont signalé leur âge et leur sexe, leurs horaires de travail, temps de trajet, temps hebdomadaires de travail, le nombre d’enfants du ménage, le nombre de nuits et de postes travaillés séparés de moins de 11 heures au cours de la dernière année, l’utilisation de luminothérapie, la prise de médicaments pour dormir ou à base de mélatonine et ont complété un certain nombre d’échelles d’évaluation. En conclusion, les taux de prévalence des symptômes liés au travail posté variaient entre 32,4 et 37,6 % selon la méthode d’évaluation utilisée et de 4,8 à 44,3 % selon les horaires de travail. Des associations ont été trouvées entre les symptômes et l’âge, le sexe, le rythme circadien, le travail de nuit, le nombre de postes séparés par moins de 11 heures et le nombre de nuits travaillées la dernière année, l’insomnie et l’anxiété. Les différentes procédures d’évaluation montraient des résultats similaires en termes de prévalence et d’analyse par régression logistique. La prévalence des symptômes indiquant des troubles liés au travail posté était élevée. Il se pourrait que trois des questions basées sur les symptômes utilisées dans cette étude évaluent correctement ces troubles dans les études épidémiologiques.