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Short rest periods between work shifts predict sleep and health problems in nurses at 1-year follow-up.
(Les courtes périodes de repos entre les postes présagent des problèmes de sommeil et de santé chez les infirmiers à 1 an de suivi).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 71, n° 8, août 2014, pp. 555-561, ill., bibliogr. (En anglais)
Les auteurs ont cherché à savoir si le nombre de postes de travail séparés par moins de 11 heures (retours rapides) au départ de l'étude (T1) pourrait prédire les problèmes de santé chez les infirmiers après 1 an de suivi (T2). 1 224 infirmiers ont répondu à une enquête par questionnaire en 2009 (T1) et 2010 (T2). Des analyses de régression logistique ont été réalisées pour évaluer l'association entre le nombre annuel des retours rapides à T1 et des variables contrôlées pour l'âge et le sexe à T2 : troubles liés au travail posté, somnolence excessive (échelle de somnolence d'Epworth), fatigue pathologique (échelle de fatigue de Chalder) et anxiété et dépression (échelle de dépression HAD). Les analyses ajustées ont montré que le nombre annuel de retours rapides à T1 prédisait l'apparition de troubles liés au travail posté (OR = 1,01, IC à 95 % 1,00 à 1,01) et la fatigue pathologique (OR = 1,01, IC à 95 % 1,00 à 1,01) à T2. Une diminution du nombre de retours rapides de T1 à T2 a entraîné une diminution du risque de fatigue pathologique (OR = 0,67, IC à 95 % 0,45 à 0,99) àT2. Il n'y avait pas d'association entre les retours rapides à T1 et la somnolence excessive, l'anxiété ou la dépression à T2 dans les analyses ajustées. Il s'agit de la première étude longitudinale examinant les associations entre les retours rapides et les problèmes de santé à venir.