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Detection of DNA damage in worlers exposed to JP-8 jet fuel.
(Détection des dommages à l'ADN chez des travailleurs exposés aux carburants pour avions JP-8).
Article
Publié dans : Mutation Research. Genetic Toxicology and Environmental Mutagenesis, Pays-Bas, vol. 747, n° 2, 18 septembre 2012, pp. 218-227, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude était d’évaluer la génotoxicité du carburant JP8 dans les leucocytes d’échantillons de sang du personnel de l’armée de l’air américaine, en utilisant le test des comètes. Aucune différence dans les moyennes des mesures de test des comètes n’a été observée entre les groupes d'exposition faible, modérée et élevée avant ou après un poste de travail de 4h. Avant le poste de travail, le pourcentage d’ADN de la queue et le moment de la queue (Olive) augmentaient avec la concentration de benzène mesurée dans l'air expiré, reflétant les expositions précédentes environnementales ou au travail. De manière surprenante, le nombre de cellules avec altération de l’ADN diminuait avant le quart de travail. Le pourcentage d’ADN de la queue et le moment de la queue mesurés après le quart de travail diminuaient avec les concentrations de benzène et naphtalène mesurées dans l’air expiré. Ces relations inverses pouvaient refléter un ralentissement de la vitesse d'absorption ou une vitesse plus rapide de l'expiration du benzène dans les poumons. Le nombre de cellules avec altération de l’ADN augmentait avec la concentration urinaire de (2-méthoxyéthoxy) acétique (MEAA), métabolite d’un composant de JP-8, mais cette relation n’a pas été observée en ajustant avec la créatine..