Effect of submicron and nano-iron oxide particles on pulmonary immunity in mice.


(Effet de particules submicroniques et nanométriques d'oxyde de fer sur l'immunité pulmonaire de la souris).


Article

BAN M. | LANGONNE I. | HUGUET N. | GOUTET M.

Edition : , Irlande, vol. 210, n° 3, 5 mai 2012, pp. 267-275, ill., bibliogr. (En anglais)

Suite aux progrès des nanotechnologies, l’exposition aux polluants particulaires sur le lieu de travail est devenue inévitable. L'évaluation de leur toxicité pour la santé constitue un enjeu important pour la sécurité au travail. Cette étude a été conduite sur des souris afin d’étudier les effets immunotoxiques de particules submicroniques et nanométriques d’oxyde de fer sur les défenses immunitaires pulmonaires. Dans ce but, ont été exploré pour la première fois les réactions inflammatoires et immunitaires des particules dans les ganglions lymphatiques associés aux poumons. Pour chaque type de particules, les souris ont reçu soit une instillation unique intratrachéale à différentes concentrations (250, 375 ou 500 µg/souris), soit quatre instillations successives de 500 µg/souris. La production de cytokines, les réponses inflammatoire et immunitaire innée ainsi que la réponse immunitaire humorale ont été respectivement évaluées 1, 2 et 6 jours après l’exposition aux particules. Les deux types de particules ont causé une inflammation pulmonaire associée à des productions accrues de cytokines dans des cultures de cellules ganglionnaires ainsi qu’une baisse de la réponse immunitaire pulmonaire contre les globules rouges de mouton. L’activité des cellules tueuses naturelles n’a pas été modifiée par ces particules. Comparées à une instillation unique, les instillations répétées ont abaissé le nombre de cellules inflammatoires dans les liquides de lavages broncho-alvéolaires et dans le parenchyme pulmonaire. Par ailleurs, le modèle d’instillation unique a montré que, pour une même dose, les nanoparticules d’oxyde de fer produisaient des niveaux d’inflammation et d’immunodépression plus élevés que ceux des particules submicroniques.

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