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Acariens de stockage et acariens pyroglyphides : ressemblances, différences et conséquences pratiques.
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Publié dans : Revue française d'allergologie, vol. 51, n° 7, novembre 2011, pp. 607-621, ill., bibliogr.
La taxonomie, la morphologie, le cycle biologique et l’écologie des acariens pyroglyphides et des acariens de stockage sont comparés. L’anatomie des acariens pyroglyphides et des acariens de stockage est voisine, il existe cependant des clefs qui permettent de les différencier comme la présence de poils sensoriels chez les glycyphagidae ou d’un appareil urinaire chez les acaridae. La fécondité des acariens de stockage est nettement supérieure à celle des pyroglyphides. L’humidité relative et la température optimales sont de 80 % et de 30 °C pour les acariens de stockage qui se nourrissent de denrées alimentaires et de moisissures. Initialement considérés comme des acariens du secteur agricole et des professions qui s’y rattachent, les acariens de stockage sont également des acariens du milieu urbain humide. Les symptômes entraînés par les acariens de stockage sont respiratoires, mais aussi dermatologiques et anaphylactiques. Les allergènes majeurs font partie du groupe 2 ; entre allergènes du groupe 2 les relations sont étroites et les réactivités croisées importantes, alors qu’avec les allergènes des acariens pyroglyphides les réactivités croisées sont faibles.