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The suitability of the IOM foam sampler for bioaerosol sampling in occupational environments.
(Adéquation de l’échantillonneur à mousse IOM pour le prélèvement d’échantillons de bioaérosols en milieu professionnel).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 7, n° 1, janvier 2010, pp. 1-6, ill., bibliogr. (En anglais)
Des échantillons ont été recueillis simultanément avec les échantillonneurs Andersen et IOM afin de déterminer si l'échantillonneur IOM peut être utilisé pour collecter des microorganismes cultivables. Deux types d'aérosols ont été étudiés : de la poussière de tourbe dans une centrale électrique et du brouillard de liquide de refroidissement lors du broyage dans une fabrique de papier. Dans la centrale, les concentrations de champignons étaient 2 à 3 fois plus élevées dans les échantillons IOM que dans les échantillons Andersen. Toutefois, davantage de genres de champignons ont été identifiés dans les échantillons Andersen. Les 2 méthodes ont révélé des concentrations similaires de bactéries et d’actinobactéries dans la centrale. Dans la papeterie, où les bactéries gram-négatives sensibles au stress dominaient, la performance de l'échantillonneur IOM a été très médiocre ; de faibles concentrations en bactéries ont été détectées seulement dans un échantillon IOM, alors même que les concentrations en bactéries dépassaient souvent la limite supérieure de détection dans les échantillons de l’impacteur Andersen. Il peut être conclu que l'échantillonneur de mousse IOM fonctionne très bien pour la collecte des champignons et des actinobactéries inhalables. Toutefois, l'échantillonneur Andersen fournit une meilleure information sur les genres fongiques et les concentrations des bactéries gram-négatives. L'échantillonnage individuel avec l'échantillonneur de mousse IOM a montré un avantage important dans la centrale, où le ratio entre les concentrations dans la zone respiratoire (échantillons individuels) et sur site (stationnaires) était beaucoup plus élevé pour les bactéries que pour les poussières inhalables ou respirables. Malheureusement, la dessiccation empêche de généraliser l’utilisation de l’échantillonneur IOM pour les bactéries à gram négatif si une technique d’analyse basée sur la culture est employée. L’étude indique aussi que le protocole analytique de l’échantillonneur IOM doit être revu pour atteindre les limites basses de détection des échantillonneurs Andersen, afin de pouvoir offrir des informations plus détaillées sur la flore fongique.
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