Laboratory and field testing of sampling methods for inhalable and respirable dust.


(Essais en laboratoire et sur le terrain des méthodes de prélèvement des poussières inhalables et respirables).


Article

LINNAINMAA M. | LAITINEN J. | LESKINEN A. | SIPPULA O. | ET COLL.

Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 5, n° 1, janvier 2008, pp. 28-35, ill., bibliogr. (En anglais)

Cette étude avait pour objectif de tester 4 dispositifs d’échantillonnage de poussière inhalable et de 3 dispositifs d’échantillonnage de poussière respirable (fraction alvéolaire). L’évaluation a été réalisée en laboratoire et sur le terrain. L’échantillonneur IOM a été choisi comme référence pour la poussière inhalable, et l’échantillonneur IOM pourvu d’un milieu poreux en mousse plastique (pour séparer les fractions extrathoraciques et trachéobronchiales de la fraction inhalable) a été utilisé comme référence pour la poussière respirable. Les autres dispositifs testés étaient l’échantillonneur Button, le détecteur optique d’aérosol de Grimm, et l’impacteur à cascade à 2 niveaux de Dekati avec des tailles de 10 et 4 micromètres. L’étude a confirmé les possiblités d'utilsation des échantillonneurs IOM et Button. Le nouvel échantilonneur à base de mousse remplissait bien les critères pour le prélèvement de la fraction respirable, mais était instable pour mesurer la fraction de poussière inhalable, probablement à cause de l’absorption d’humidité. De plus, des concentrations élevées de poussières doivent être évitées avec l’échantilonneur à base de mousse. Les concentrations de poussière inhalable mesurées avec l’échantillonneur Button, le détecteur Grimm et l’impacteur étaient généralement proches de celles mesurées par l’échantillonneur de référence. Les mesures de concentration de poussière respirable fournies par l’impacteur étaient plus élevées que celles fournies par la méthode de référence sur le terrain ; des concentrations élevées de poussières sont à éviter lors de l’utilisation de l’impacteur. Les résultats ont aussi montré que le détecteur Grimm rendait possibles des mesures de concentrations en temps réel assez précises pour suivre l’exposition professionnelle de manière routinière et pour tester l’efficacité des mesures de lutte contre les poussières mises en place sur les lieux de travail.

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