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Occupational exposure to arsenic, cadmium, chromium, lead and nickel, and renal cell carcinoma : a case-control study from Central and Eastern Europe.
(Exposition professionnelle à l'arsenic, au cadmium, au chrome, au plomb et au nickel et carcinome à cellules rénales : étude cas-témoins en Europe centrale et en Europe de l'Est).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 68, n° 10, octobre 2011, pp. 723-728, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude était d’évaluer le risque de carcinome à cellules rénales (CCR) en Europe centrale et en Europe de l'Est en relation avec l'exposition à des métaux connus et suspectés cancérogènes. L’étude comprenait 1 097 cas de CCR et 1 476 témoins L'exposition professionnelle à l'arsenic, au cadmium, au chrome (III), au chrome (VI), au plomb et au nickel a été évaluée par des hygiénistes industriels, à l’aide de questionnaires détaillés. Les odds-ratio (OR) pour le CCR étaient de 1,55 (intervalle de confiance IC 95 % : 1,9 à 2,21) pour l'exposition au plomb et de 1,40 (IC 95 % : 0,69 à 2,85) pour l'exposition au cadmium. Aucune relation dose-réponse n’a été trouvée pour la durée d'exposition ou l'exposition cumulative à un métal, bien que l'OR pour la catégorie la plus élevée de l'exposition cumulée au plomb fût de 2,25 (IC 95 % : 1,21 à 4,19). L'exposition à d'autres métaux n'avait pas entraîné une augmentation du risque de CCR. En conclusion, pour le cadmium, le manque de signification statistique, les facteurs de confusion possibles et l'absence d’une relation dose-réponse claire ne soutiennent pas l’hypothèse d’une relation causale avec le risque de CCR. Dans le cas du plomb, l’augmentation du risque dans la catégorie la plus élevée d’exposition cumulée est notable et justifie une enquête plus approfondie.