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Effects of fatigue on immune function in nurses performing shift work.
(Effets de la fatigue sur la fonction immunitaire chez des infirmières effectuant un travail posté).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Health, Japon, vol. 53, n° 5, septembre 2011, pp. 312-319, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif des auteurs était d’étudier les effets de la fatigue sur la fonction des cellules NK (Natural Killers) et les sous-populations lymphocytaires chez des infirmières effectuant un travail posté, en utilisant un protocole longitudinal. L’étude comprenait 57 infirmières effectuant un travail posté dans un hôpital au Japon. Les paramètres immunologiques mesurés au début du quart de jour jusqu'à la fin du quart de nuit ont été comparés entre les deux groupes stratifiés par leur niveau de fatigue. Les différences statistiques ont été évaluées après ajustement pour les valeurs de référence immunitaire et d'autres caractéristiques démographiques. Les résultats ont montré que la fatigue augmentait progressivement depuis le début du quart de jour jusqu'à la fin des quarts de nuit. Depuis le début du quart de jour à la fin des quarts de nuit, l'activité des cellules NK et le nombre de lymphocytes CD16+CD56+ diminuaient, tandis que le nombre de lymphocytes CD3+ et CD4+ augmentaient. Le groupe ayant une plus grande augmentation de la fatigue avait une plus grande diminution de l'activité des cellules NK et une augmentation plus importante des lymphocytes CD4+. Ces résultats n'ont pas changé après ajustement pour les facteurs démographiques et les heures de sommeil. En conclusion, ces résultats suggèrent que le travail posté a des effets délétères sur la fonction des cellules NK et que les effets dépendent du degré de fatigue. Une bonne gestion du travail posté peut réduire la fatigue chez les travailleurs et améliorer plusieurs problèmes de santé des infirmières effectuant un travail posté.