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Long-term sedentary work and the risk of subsite-specific colorectal cancer.
(Travail sédentaire à long terme et risque de cancer colorectal de localisation spécifique).
Article
Publié dans : American Journal of Epidemiology, Etats-Unis, vol. 173, n° 10, 15 mai 2011, pp. 1183-1191, ill., bibliogr. (En anglais)
Les études suggèrent que les habitudes sédentaires pourraient augmenter le risque de certaines maladies chroniques. Le but de cette étude était de rechercher si le travail sédentaire (posture assise prolongée et autres activités à très faible dépense énergétique) est associé au cancer colorectal et de déterminer si l’association est différente selon la localisation des lésions. 918 cas et 1 021 témoins ont participé à une étude cas-témoins à partir d’une population sur les cancers colorectaux en Australie occidentale, de 2005 à 2007. Des données sur le mode de vie, l’activité physique et l’histoire professionnelle ont été recueillies. Les effets estimés du travail sédentaire sur le risque de cancers du côlon proximal, du côlon distal et du rectum ont été analysés par régression logistique multinomiale. Par rapport aux participants qui n’ont jamais occupé un emploi sédentaire, les participants qui ont passé 10 ans ou plus dans un emploi sédentaire avaient presque deux fois plus de risques de cancer du côlon distal (odds ration ajusté = 1,94 avec un intervalle de confiance à 95 % : 1,28-2,93) et un risque de cancer rectal augmenté de 44 % (OR ajusté = 1,44 avec un intervalle de confiance à 95 % : 0,96-2,18). Cette association était indépendante des activités physiques de loisirs et était observée également parmi les participants les plus actifs au cours de leurs loisirs. Le travail sédentaire n’était pas associé à un risque de cancer du côlon proximal. Ces résultats suggèrent que le travail sédentaire sur une longue période peut augmenter le risque de cancers du côlon distal et du rectum.