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Outdoor work and risk for Parkinson's disease : a population-based case-control study.
(Travail à l'extérieur et risque de maladie de Parkinson : étude cas-témoin basée sur la population).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 68, n° 4, avril 2011, pp. 273-278, ill., bibliogr. (En anglais)
L'essentiel de la vitamine D est synthétisé par la peau sous l'effet de l'exposition au soleil. Une carence en vitamine D pourrait augmenter les risques de maladies neurodégénératives. L’objectif de cette étude était d’évaluer si le travail extérieur était associé à une diminution du risque de maladie de Parkinson dans une population cas témoins (3 819 hommes avec un diagnostic initial de maladie de Parkinson et 19 282 témoins). L’étendue des travaux à l’extérieur, indicateur de l’exposition au soleil, a été déterminée en fonction de la profession des sujets. Les résultats ont montré que le risque de maladie de Parkinson était de 0,90 (IC 95 % : 0,78 à 1,02), 0,86 (IC 95 % : 0,75 à 0,99) et 0,72 (IC 95 % : 0,63 à 0,82) pour un travail extérieur modéré, fréquent, et maximal, respectivement. Une réduction des risques a été trouvée chez les travailleurs en plein air. En conclusion, les résultats de cette étude suggèrent que les hommes travaillant à l’extérieur ont moins de risque d’avoir la maladie de Parkinson par rapport aux hommes travaillant à l’intérieur. Cette diminution du risque pourrait être due à une augmentation de l’exposition au soleil chez les personnes travaillant à l’extérieur.