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Occupational history of night shift work and Parkinson’s disease in Denmark.
(Histoire professionnelle de travail de nuit et maladie de Parkinson au Danemark).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 41, n° 4, juillet 2015, pp. 377-383, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’examiner si les postes de travail de nuit étaient associés au risque de maladie de Parkinson (PD). Entre janvier 2008 et décembre 2010, 1 808 patients présentant une PD idiopathique diagnostiquée et 1 876 témoins appariés par l’année de naissance et le sexe ont été recrutés au Danemark. Des informations sur la carrière professionnelle, incluant des données sur le travail posté, le tabagisme, la consommation de café et d’alcool, et les antécédents familiaux de PD ont été recueillies par entretiens téléphoniques structurés. Les résultats ont montré que, globalement, il n’y avait aucune association entre des antécédents de travail posté de nuit et la PD quel que soit le type de travail de nuit (permanent ou en horaires alternants). Par rapport aux sujets qui n’avaient jamais travaillé de nuit, les risques de ceux qui avaient les durées de travail de nuit les plus longues ne semblaient pas être différents. Les associations étaient les mêmes pour les femmes et les hommes. En conclusion, ces données suggèrent que travailler en postes de nuit n’est pas associé à une PD ou qu’une faible tolérance au travail de nuit est un marqueur précoce de PD. Ces résultats demandent à être confirmés.