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Evaluation of five decontamination methods for filtering facepiece respirators.
(Evaluation de cinq méthodes de décontamination pour des appareils de protection respiratoire filtrants).
Article
Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 53, n° 8, novembre 2009, pp. 815-828, ill., bibliogr. (En anglais)
La disponibilité des respirateurs à masque filtrant (FFRs) N95 (certification NIOSH) lors d’une pandémie de grippe est une préoccupation. Une stratégie possible pour atténuer les effets d’un manque de respirateurs serait de réutiliser ces FFRs après un procédé de décontamination biologique qui rendrait inactives les substances infectieuses sur le FFR. Cependant, peu de données existent sur les effets des méthodes de décontamination sur l’intégrité et la performance des respirateurs. L’objectif de cette étude était d’évaluer cinq méthodes de décontamination : irradiation germicide aux ultra-violets (UVGI), oxyde d’éthylène (EtO), peroxyde d’hydrogène vaporisé (VHP), irradiation au four à micro-ondes et eau de Javel. Neuf modèles de respirateurs certifiés NIOSH ont été utilisés, trois modèles de chacun des types suivants : FFRs N95, masques chirurgicaux N95 et FFRs P100. Après traitement par chaque méthode de décontamination, les respirateurs ont été testés vis-à-vis de leur changement d’aspect physique, de l’odeur, de la performance en laboratoire (pénétration d’aérosol et résistance au flux d’air du filtre), des expositions à la chaleur sèche, des émissions de gaz et de l’hydrophobicité. Cependant, cette étude n’a pas évalué l’efficacité des méthodes vis-à-vis de l’inactivation des micro-organismes viables. L’irradiation au four à micro-ondes avait fait fondre des composants de deux des modèles FFR. Les autres FFRs qui ont été décontaminés avaient les taux escomptés de pénétration et résistance des filtres. L’odeur de l’eau de Javel restait perceptible après toute une nuit de séchage et de faibles taux de chlore gazeux étaient observés après réhydratation avec de l’eau désionisée. Les méthodes UVGI, EtO et VHP ont été reconnues les plus prometteuses, avec une réserve concernant les capacités de débit des méthodes EtO et VHP. Des recherches ultérieures seront nécessaires avant de pouvoir recommander une méthode particulière de décontamination.