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Nontuberculous mycobacteria in aerosol droplets and bulk water samples from therapy pools and hot tubs.
(Mycobactéries non tuberculeuses dans les échantillons de gouttelettes des aérosols et d’eau des piscines et bains chauds utilisés en thérapie).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 4, n° 11, novembre 2007, pp. 831-840, ill., bibliogr. (En anglais)
L’exposition aux bains chauds est associée à des maladies pulmonaires granulomateuses caractéristiques d’une croissance mycobactérienne non tuberculeuse (NTM) dans les prélèvements cliniques et environnementaux. Peu est connu à propos de la prévalence et des facteurs de risque de contamination par les NTM et les maladies associées dans ces situations. Cette étude a analysé la fréquence de développement des NTM et l’aérosolisation dans 18 installations publiques de bains chauds et piscines d’eau chaude à visée thérapeutique. Pour chaque site : il a été procédé à une analyse chimique de l’eau, un questionnaire a renseigné sur l’entretien, la désinfection, et sur la qualité de l’eau, et des prélèvements d’air et d’eau ont été effectués pour réaliser des cultures quantitatives de NTM. Les NTM ont été détectées dans l’air ou l’eau de 13 sites sur 18 (72 %) ; une forte corrélation a été trouvée entre les concentrations maximum de NTM dans l’air et l’eau (rho 0,49 - p=0,04). L’utilisation de la désinfection par halogène (chlore ou brome) était associée à de plus faibles concentrations de NTM dans l’air et l’eau que la désinfection par ultra-violets ou peroxyde d’hydrogène (p = 0,01-0,04). Des taux de renouvellement de l’eau plus élevés étaient aussi associés à des concentrations plus basses en NTM dans l’air et l’eau (p = 0,02-0,03). Ces résultats suggèrent que les NTM sont souvent détectables dans l’air et l’eau des spas et des piscines de balnéothérapie, et qu’un entretien et une désinfection adéquats affectent les concentrations en NTM des bioaérosols de ces installations.