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Assessment of respiratory health surveillance for laboratory animal workers.
(Evaluation de la surveillance de la santé respiratoire chez des animaliers de laboratoire).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 60, n° 6, septembre 2010, pp. 458-463, ill., bibliogr. (En anglais)
L'asthme professionnel représente la pathologie respiratoire professionnelle la plus fréquente au Royayme-Uni. Les sujets dont l'activité professionnelle les expose au risque incluent ceux qui sont en contact avec des animaux de laboratoire. Les programmes de surveillance de la santé au travail sont destinés à diminuer ces risques mais on sait qu'ils sont parfois difficiles à mettre en oeuvre de façon efficace. Le but de cette étude était d'évaluer l'efficacité du programme de surveillance de la santé respiratoire dispensé par les services de santé au travail (OHS) du système de santé publique du Royaume-Uni aux sujets potentiellement exposés à des sensibilisants respiratoires dans les animaleries de laboratoires. Les dossiers de cas issus du programme sur une période de 2 ans ont été examinés. La détection de symptômes faite par le questionnaire de la surveillance OHS a été comparée à celle d'une étude transversale utilisant des items provenant d'un questionnaire validé de l’Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires (IUATLD). Le taux de réponse à l'enquête anonyme utilisant les questions de l'IUATLD était de 60 % et les réponses ont permis de détecter un nombre similaire de symptômes pouvant être liés au travail que celles au questionnaire OHS. Plus de 80 % des enregistremens spirométriques étaient conformes aux normes. Dans cette étude portant sur 85 sujets pendant deux ans, trois cas d'asthme professionnel ont été identifiés. En conclusion, la surveillance actuelle semble être efficace pour identifier les cas potentiels d'asthme professionnel. Des modifications du contenu et de l'agencement du questionnaire devraient améliorer le taux de réponse. Cette étude suggère que la spirométrie ne permet de dépister de nouveaux cas autres que ceux identifiés par le biais du questionnaire.
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