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Audit of the recording of occupational asthma in primary care.
(Audit de l’enregistrement de l’asthme professionnel en soins primaires).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 62, n° 7, octobre 2012, pp. 570-573, ill., bibliogr. (En anglais)
L’asthme professionnel (AP) reste une pathologie courante ; un cas d’asthme de l’adulte sur dix est dû au travail. L’état de santé est meilleur quand le diagnostic est fait précocement, mais en fait les délais sont importants, principalement à cause de l’absence d’enquête sur les effets de la profession au cours des soins primaires. Des recommandations nationales (2008) conseillent de poser deux questions de dépistage, qui ont ensemble une bonne sensibilité pour identifier l’AP. Le but de cette étude était d’évaluer comment les asthmatiques en âge de travailler sont habituellement suivis pour AP dans une population locale de soins primaires. Un audit des dossiers électroniques des patients asthmatiques en âge de travailler, issus de quatre centres de soins primaires à Birmingham, a été entrepris. Les données au niveau du centre (taille de la liste, sexe, prévalence de l’asthme et de l’AP, et situation socio-économique) et du patient (sexe, âge, circonstances d’apparition, profession et enquête sur les effets du travail, fonction respiratoire) ont été recueillies. La population totale des centres était de 27 295 sujets parmi lesquels 17 564 (64 %) étaient en âge de travailler. L’échantillon de l’audit comprenait 396 sujets dont 49 % étaient des hommes. La prévalence de l’asthme chez les adultes en âge de travailler était de 12 % (8-15 %) et la prévalence de l’AP chez les asthmatiques en âge de travailler était de 0,3 % (0-0,8 %). La profession était connue dans seulement 55 sur 396 (14 %) cas et très peu (2) était documentés au sein du modèle d’évaluation de l’asthme. La profession n’était connue que pour 13 des 55 asthmatiques dans des activités à haut risque. Parmi les 396, 9 (2 %) n’avaient été soumis à aucune enquête sur les effets du travail et 4 patients l'avaient été au moment du diagnostic chez ceux qui avaient des observations traçables (n = 117). En conclusion, la prévalence de l’AP était faible, suggérant un déficit en diagnostic en plus d’une sous-déclaration au niveau des soins primaires. Les modèles électroniques existants pour enregistrer l’évaluation de l’asthme devraient être modifiés pour inclure ces éléments.