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Urinary 1-hydroxypyrene levels in offshore workers.
(Concentrations urinaires de 1-hydroxypyrène chez des travailleurs offshore).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 83, n° 1, janvier 2010, pp. 55-59, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude avait pour objectif de comparer les différences entre les concentrations urinaires de 1-hydroxypyrène (1OHP), utilisé comme mesure de la dose interne d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et mesuré avant et après la journée de travail, entre deux groupes de travailleurs de l’extraction de pétrole offshore supposés être exposés aux HAP. Les résultats ont aussi été comparés à ceux d'un groupe témoin. Les échantillons d’urine de 42 participants ont été prélevés sur 3 jours consécutifs de 12 h de travail chacun, avant la prise de poste le premier jour et après la journée de travail, le troisième jour. Ces prélèvements ont été analysés par chromatographie liquide haute performance (HPLC) avec détection par fluorescence. Les modèles statistiques utilisés se sont basés sur une analyse de covariance. Les résultats ont montré que les concentrations de 1OHP mesurées après le travail étaient significativement plus élevées chez les travailleurs exposés par rapport aux témoins. Cependant, pour les deux catégories professionnelles étudiées, c’est-à-dire les salariés travaillant sur les bacs de stockage de pétrole et les conducteurs de travaux, aucune n’a montré de différence au niveau des concentrations urinaires de 1OHP. L’exposition aux HAP ainsi mesurée est basse, comparée à l’index d’exposition biologique (BEI) pour le 1OHP urinaire de 1 µg/l, chez ces 2 groupes de travailleurs (les concentrations de 1OHP urinaire variaient de 1,6 % à 5,9 % du BEI). Cette étude conclut que globalement, l’exposition aux HAP est faible chez les travailleurs de l’extraction de pétrole offshore.