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Exposure to poultry dust and health effects in poultry workers : impact of mould and mite allergens.
(Exposition aux poussières de volailles et effets sur la santé chez des employés de la production de volailles : impact des allergènes de moisissures et d'acariens).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 83, n° 1, janvier 2010, pp. 9-19, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude avait pour objectif d’évaluer l'exposition aux moisissures et à l’acarien Dermatophagoides pteronyssinus dans les élevages de volailles, et d’identifier leurs effets sur la santé des travailleurs de ce secteur. L'étude a porté sur 41 sujets (salariés exposés) et 45 témoins (employés de bureau). Les allergènes de D. pteronyssinus (Der p 1), les moisissures et les endotoxines de l’environnement de travail ont été estimés. Cette recherche a évalué les symptômes cutanés, oculaires et respiratoires, la ventilation pulmonaire, les marqueurs de l’atopie (à l’aide de prick-tests cutanés aux allergènes absorbés par inhalation et des IgE totales), ainsi que les IgG spécifiques aux moisissures, chez les sujets. Les résultats ont montré que les teneurs en Der p 1 variaient de moins de 0,1 à 3,3 microg/g. L'exposition aux champignons variait de 4,9 x 1 000 à 6,8 x 10 000 cfu / m3, avec une prédominance d’Aspergillus, de Penicillium et de Mucor. Les teneurs en endotoxines variaient de 230 à 284 EU / m3. Comparée aux témoins, il y avait une prévalence significativement plus élevée d'asthme et de symptômes aux niveaux du nez et de la peau, et une légère baisse de la ventilation pulmonaire chez les salariés exposés. Ces derniers avaient une prévalence significativement plus élevée d'anticorps IgG de moisissures comparée aux témoins (63 contre 36 %, respectivement, P = 0,01), en particulier pour les espèces Aspergillus et Alternaria. La prévalence des marqueurs de l'atopie chez les sujets était plus faible que dans les études basées sur la population. En conclusion, des niveaux nocifs de Der p 1, d’endotoxines et de moisissures ont été déterminés dans les poulaillers. Une prévalence élevée de symptômes liés au travail et d'anticorps IgG de moisissures a été trouvée chez les salariés exposés. L’effet du travailleur sain pourrait expliquer la faible prévalence des marqueurs de l'atopie chez ces derniers.
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