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Exhaled breath condensate pH and FeNO as biomarkers of acute and chronic exposure to hazards at swine farms.
(Evaluation du pH du condensat d’air exhalé et de la FeNO comme biomarqueurs des expositions aiguës et chroniques dans l'élevage intensif des porcs).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 56, n° 9, septembre 2014, pp. 946-952, ill., bibliogr. (En anglais)
Les biomarqueurs non invasifs des troubles respiratoires ont été évalués chez 15 travailleurs en porcherie et chez neuf volontaires sains et non-fumeurs. La spirométrie, la fraction expirée de monoxyde d’azote (FeNO) et le pH du condensat d’air expiré ont été évalués en fin de poste et au bout d’une semaine de travail chez les travailleurs dans l'élevage des porcs et après cinq heures d’exposition dans une porcherie chez les volontaires. D’après les résultats, la moitié des symptômes respiratoires (chez huit travailleurs en porcherie sur 15) étaient liés au travail. Les valeurs basales de la FeNO des travailleurs en porcherie étaient de 7,5 ppb supérieures à celles des volontaires. Chez les travailleurs en porcherie, le pH du condensat d’air expiré a augmenté de 0,17 au bout d’une semaine de travail (P < 0,001). Chez les volontaires, les cinq heures d’exposition dans une porcherie ont engendré une baisse de 8 % du débit expiratoire maximal à 25 % de la capacité vitale forcée (DEM25) (P = 0,008), une baisse de 0,10 unité du pH du condensat d’air expiré (P = 0,003) et une baisse de 1,8 ppb de la FeNO (P = 0,047). Le pH du condensat d’air expiré a donc été considéré comme un biomarqueur de l’acidification aiguë des voies respiratoires chez les volontaires, tandis que les travailleurs en porcherie ont montré des signes d’effet du travailleur sain.