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Assessment of pesticide exposure control practices among men and women on fruit-growing farms in British Columbia.
(Evaluation des pratiques de contrôle de l’exposition aux pesticides d’hommes et de femmes de l’arboriculture fruitière en Colombie Britannique).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 5, n° 4, avril 2008, pp. 217-226, ill., bibliogr. (En anglais)
Comprendre les pratiques d’une communauté d’agriculteurs canadiens pour se protéger lors de l’application de pesticides ainsi que les facteurs qui influencent ces pratiques serait utile pour développer de meilleurs programmes de contrôle de l’exposition. Dans le cadre d’une étude transversale sur la perception et les pratiques concernant les pesticides, cette étude avait pour objectif d’examiner les équipements de protection individuels (personal protective équipement, PPE) et les techniques de lutte intégrée contre les ravageurs (integrated pest management, IPM) utilisés par des arboriculteurs fruitiers, ainsi que les facteurs potentiels associés à ces pratiques. Pour cela, une enquête téléphonique a été réalisée auprès d’hommes et de femmes cultivant des fruits en Colombie Britannique. Les variables étudiées étaient : la structure de la ferme, la promotion de la santé et la perception du risque. 308 personnes ont ainsi été interrogées. Parmis ceux qui appliquaient les pesticides, 63 % indiquaient qu’ils portaient habituellement un équipement de protection personnel. L’utilisation de cet équipement était variable. Ce sont des gants qui étaient le plus souvent portés (84 %), suivis par des combinaisons (77 %) et une protection respiratoire (75 %). Les caractéristiques spécifiques de l’exploitation agricole comme le type de culture étaient très fortement associé avec l’utilisation d’un PPE, alors que la perception du risque était très peu liée à cette pratique. Les techniques de lutte intégrée contre les ravageurs (IPM) ont été essayées chez 62 % des fermes de l’étude. Plusieurs facteurs étaient liés à l’utilisation de l’IPM, comme la culture, l’attitude, l’expérience, le risque et des facteurs spécifiques à la ferme. En conclusion, ces résultats montrent que les décisions d’adopter des mesures de contrôle de l’exposition aux pesticides dépendent de facteurs aussi bien liés à la ferme (comme sa structure et le type culture) qu’à ses occupants. Ces résultats permettent de mieux comprendre les pratiques courantes et devraient aider à développer des programmes de promotion des pratiques de contrôle de l’exposition aux pesticides au sein de ces exploitations agricoles.